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Home Tours : à la découverte de superbes rénovations

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    Questions fréquentes

    Quel est l’intérêt de faire un investissement locatif ?

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    Se lancer dans un investissement locatif peut sembler complexe au départ, mais les avantages sont multiples et solides. Que ce soit pour créer une nouvelle source de revenus ou préparer sa retraite, l’investissement locatif reste une des stratégies les plus sûres et rentables sur le long terme. Voici un guide détaillé des raisons qui peuvent motiver un tel projet.

    1. Générer des revenus complémentaires

    Revenus stables et réguliers : l’investissement locatif vous permet de percevoir des loyers mensuels, générant ainsi une source de revenus complémentaire qui peut alléger vos charges courantes. Que vous soyez salarié ou retraité, cet apport peut contribuer à équilibrer vos finances. Par exemple, si vous possédez un appartement dans une zone en forte demande, vous pouvez assurer un loyer constant, ce qui vous permet d’amortir facilement les frais d’entretien ou de gestion locative.

    Préparer l’avenir financier : ces revenus peuvent également servir à constituer un matelas de sécurité, que ce soit pour financer d’autres projets, payer des études, ou faire face à des imprévus. Un des atouts majeurs est la possibilité d’augmenter les loyers au fil des ans, en fonction de la réglementation, ce qui optimise vos gains à long terme.

    2. Constituer un patrimoine immobilier

    Un actif tangible et sécurisant : contrairement à d’autres types d’investissements, l’immobilier est un bien physique que vous possédez. Avec un investissement locatif, vous devenez propriétaire d’un actif qui prend généralement de la valeur avec le temps, en particulier si le bien est situé dans une zone géographique attractive. Cela signifie que, tout en percevant des loyers, vous capitalisez sur une éventuelle revente future avec une plus-value importante.

    Diversification du patrimoine : l’immobilier locatif vous permet également de diversifier vos actifs. En complément de produits financiers plus volatils, comme les actions, l’immobilier offre une stabilité sur le long terme. Cette diversification protège votre patrimoine en cas de fluctuations des marchés financiers.

    3. Optimisation fiscale

    Réductions fiscales avantageuses : plusieurs dispositifs fiscaux permettent de réduire vos impôts tout en investissant dans l’immobilier. Par exemple, en France, la loi Pinel offre des réductions d’impôts pour tout achat de bien neuf à condition de le louer. D’autres dispositifs comme le statut de Loueur en Meublé Non Professionnel (LMNP) permettent de déduire des charges comme les intérêts d’emprunt, les travaux ou encore les frais de gestion. Ces incitations fiscales allègent considérablement la pression fiscale, augmentant ainsi la rentabilité de votre investissement.

    4. Amortir votre prêt grâce aux loyers

    Autofinancement du bien : dans le cadre d’un investissement locatif, les loyers perçus peuvent couvrir une partie, voire la totalité des mensualités de votre prêt immobilier. C’est une forme d’autofinancement où vos locataires remboursent indirectement votre crédit. Cette approche permet de se constituer un patrimoine sans que cela ne pèse trop lourdement sur votre budget personnel. À la fin du remboursement, le bien devient un actif entièrement à vous, tout en continuant à générer des revenus.

    5. Anticiper la retraite

    Préparer une retraite plus confortable : l’un des objectifs de l’investissement locatif est de garantir des revenus complémentaires à la retraite. En effet, une fois le bien remboursé, les loyers perçus constituent une rente qui vous permet de maintenir un niveau de vie satisfaisant, même après la fin de votre carrière professionnelle. Cela vous offre une sécurité supplémentaire, notamment dans un contexte où les pensions de retraite peuvent être insuffisantes pour couvrir toutes vos dépenses.

    Transmission patrimoniale : l’immobilier locatif permet également de transmettre un patrimoine à vos héritiers. Un bien immobilier, surtout s’il est bien situé et correctement entretenu, est un héritage durable qui prend de la valeur avec le temps. Cela assure une sécurité financière pour vos descendants.

    6. Diversifier ses placements

    Réduction des risques financiers : investir dans l’immobilier locatif permet de ne pas concentrer tous vos investissements dans un seul type d’actif. En diversifiant votre portefeuille avec un bien immobilier, vous répartissez les risques. Si les marchés financiers connaissent des baisses, la valeur de votre bien immobilier reste plus stable et les loyers continuent d’être perçus, assurant ainsi une régularité dans vos revenus.

    Une valeur refuge : en période d’instabilité économique, l’immobilier est souvent perçu comme une valeur refuge. Contrairement aux actions qui peuvent chuter brutalement, l’immobilier tend à garder sa valeur, surtout si l’emplacement est stratégique.

    Récapitulatif des avantages de l’investissement locatif :

    1. Générer des revenus complémentaires : percevoir des loyers réguliers pour améliorer ses finances personnelles.
    2. Constituer un patrimoine immobilier : acquérir un actif tangible qui prend de la valeur avec le temps.
    3. Optimisation fiscale : bénéficier de réductions d’impôts grâce aux dispositifs fiscaux adaptés à l’immobilier locatif.
    4. Amortir un prêt grâce aux loyers : utiliser les loyers perçus pour couvrir les mensualités du crédit.
    5. Préparer sa retraite : générer des revenus complémentaires après remboursement du crédit pour une retraite plus sereine.
    6. Diversification des placements : équilibrer ses investissements entre l’immobilier et d’autres produits financiers.

    En conclusion, l’investissement locatif offre une opportunité solide de générer des revenus supplémentaires, de préparer l’avenir et de diversifier son patrimoine. Grâce à ses avantages fiscaux et à la constitution d’un actif tangible, c’est une solution qui combine sécurité et rentabilité à long terme.

    Quels types de travaux faut-il prévoir pour rendre un bien locatif attractif ?

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    Rendre un bien locatif attractif est essentiel pour garantir des loyers réguliers et minimiser les périodes de vacance locative. Voici les travaux à envisager pour optimiser l’attrait de votre bien et répondre aux attentes des locataires.

    1. Modernisation des espaces intérieurs

    • Rafraîchissement des murs et des plafonds : utiliser des couleurs neutres comme le blanc ou le beige pour maximiser la luminosité et plaire au plus grand nombre. Les murs propres et bien peints apportent immédiatement un sentiment de propreté.
    • Révision des sols : remplacer les sols abîmés ou datés par des matériaux modernes tels que le parquet flottant ou le carrelage. Les sols en bon état augmentent la valeur perçue du bien.

    2. Amélioration des pièces clés

    • Rénovation de la cuisine : remplacer les éléments démodés (plans de travail, meubles) et installer des appareils électroménagers de base (plaque de cuisson, hotte). La cuisine est souvent un critère décisif pour les locataires.
    • Mise à jour de la salle de bain : installer de nouveaux sanitaires (lavabo, douche, toilettes) et changer les robinetteries pour des modèles modernes et économes en eau. Une salle de bain fraîche et moderne est un argument de poids.

    3. Mise aux normes et sécurité

    • Mise aux normes électriques : s’assurer que l’installation électrique est conforme aux normes actuelles, avec des prises aux normes et des disjoncteurs différentiels.
    • Sécurité incendie : installer des détecteurs de fumée, désormais obligatoires dans tous les logements locatifs, et vérifier la sécurité des équipements de chauffage.

    4. Isolation et confort thermique

    • Isolation thermique : améliorer l’isolation des murs, du toit et des fenêtres pour garantir un confort thermique tout en réduisant les factures énergétiques. L’installation de fenêtres à double vitrage est souvent indispensable.
    • Confort acoustique : utiliser des matériaux isolants pour réduire les bruits provenant de l’extérieur ou des voisins, ce qui améliore considérablement le confort des locataires.

    5. Optimisation des espaces de rangement

    • Création de rangements intégrés : installer des placards ou étagères dans les chambres et les espaces de vie pour offrir plus de fonctionnalité. Les locataires recherchent souvent des solutions de rangement optimisées.

    6. Amélioration des espaces extérieurs (si présents)

    • Entretien des jardins ou balcons : si le bien dispose d’un espace extérieur, assurez-vous qu’il est bien entretenu et fonctionnel (plantes, espace pour un salon de jardin). Un espace extérieur soigné apporte une réelle valeur ajoutée, surtout en milieu urbain.

    Récapitulatif des types de travaux à prévoir pour rendre un bien locatif attractif :

    1. Rafraîchissement des murs et des sols : rénover les peintures et remplacer les revêtements pour un look moderne et propre.
    2. Rénovation de la cuisine : moderniser les équipements et rendre l’espace fonctionnel.
    3. Mise à jour de la salle de bain : installer de nouveaux sanitaires et améliorer le confort.
    4. Mise aux normes et sécurité : garantir la sécurité électrique et installer des dispositifs de prévention incendie.
    5. Isolation thermique et phonique : réduire les déperditions énergétiques et améliorer le confort acoustique.
    6. Création de rangements : optimiser les espaces de rangement dans tout le logement.
    7. Amélioration des espaces extérieurs : soigner l’aspect des balcons, terrasses ou jardins pour un plus grand attrait.

    En conclusion, pour maximiser l’attractivité de votre bien locatif, il est important de privilégier des travaux à la fois esthétiques et fonctionnels, tout en assurant la sécurité et le confort des locataires. Ces améliorations, bien pensées, vous permettront de louer plus rapidement et à un meilleur prix.

    Quels sont les avantages fiscaux liés aux travaux de rénovation dans l’investissement locatif ?

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    Les travaux de rénovation dans le cadre d’un investissement locatif peuvent offrir plusieurs avantages fiscaux intéressants. Ces dispositifs visent à encourager la réhabilitation des biens immobiliers et à soutenir les propriétaires dans leurs projets. Voici les principaux avantages fiscaux dont vous pouvez bénéficier.

    1. Déduction des charges

    • Travaux déductibles des revenus fonciers : les propriétaires bailleurs peuvent déduire certaines dépenses liées aux travaux de rénovation de leurs revenus fonciers. Ces travaux incluent les réparations, l’entretien courant et les améliorations visant à moderniser le bien, sans toutefois en modifier la structure.
    • Réduction du montant imposable : en déduisant ces charges, le propriétaire réduit le montant des revenus locatifs imposables, ce qui diminue son impôt foncier.

    2. Dispositif Denormandie

    • Incitation à la rénovation : ce dispositif est destiné à encourager la rénovation dans certaines zones dégradées. Il permet aux investisseurs d’obtenir une réduction d’impôt proportionnelle au montant des travaux engagés.
    • Réduction d’impôt : en fonction de la durée de location du bien (6, 9 ou 12 ans), la réduction d’impôt peut aller jusqu’à 21 % du coût de l’investissement, incluant les travaux (à hauteur de 25 % du total).

    3. Loi Pinel (dans le cadre de la réhabilitation)

    • Réduction d’impôt pour l’immobilier neuf ou rénové : bien que principalement destiné aux biens neufs, le dispositif Pinel peut également s’appliquer aux logements anciens nécessitant d’importants travaux de réhabilitation. Une fois les travaux réalisés, le propriétaire peut bénéficier d’une réduction d’impôt pouvant aller jusqu’à 21 % du montant total de l’investissement sur 12 ans.
    • Conditions : les travaux doivent permettre de remettre le bien en état pour correspondre aux critères du neuf (rénovation énergétique, mise aux normes, etc.).

    4. Amortissement des travaux en LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel)

    • Déduction des amortissements : dans le cadre du statut LMNP, les investisseurs peuvent amortir le montant des travaux réalisés sur plusieurs années. Cela permet de diminuer progressivement la base imposable des revenus locatifs.
    • Avantage à long terme : l’amortissement des travaux permet de lisser les charges liées aux rénovations et d’optimiser la rentabilité fiscale de l’investissement.

    5. Dispositif Malraux

    • Pour la rénovation dans les secteurs protégés : destiné aux investisseurs qui souhaitent rénover des biens situés dans des zones protégées ou des quartiers anciens, le dispositif Malraux permet de bénéficier d’une réduction d’impôt en fonction du montant des travaux réalisés.
    • Réduction d’impôt : elle peut atteindre jusqu’à 30 % des dépenses engagées, selon la zone où le bien est situé. Ce dispositif s’applique principalement aux immeubles classés ou inscrits au patrimoine.

    6. Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)

    • Aide pour la rénovation énergétique : les travaux de rénovation visant à améliorer la performance énergétique du bien (isolation, installation de systèmes de chauffage éco-responsables) peuvent donner droit à un crédit d’impôt. Ce dispositif a été remplacé par MaPrimeRénov’ en 2020.
    • MaPrimeRénov’ : elle permet aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’une aide pour financer une partie des travaux d’amélioration énergétique, sous réserve de respecter certaines conditions.

    Récapitulatif des avantages fiscaux liés aux travaux de rénovation dans l’investissement locatif :

    1. Déduction des charges : réduction des revenus fonciers imposables grâce à la déduction des dépenses de travaux.
    2. Dispositif Denormandie : réduction d’impôt allant jusqu’à 21 % du montant total de l’investissement.
    3. Loi Pinel : réduction d’impôt sur des biens rénovés dans des zones éligibles.
    4. Amortissement des travaux en LMNP : amortissement des travaux pour réduire la base imposable.
    5. Dispositif Malraux : réduction d’impôt jusqu’à 30 % pour la rénovation de biens situés dans des secteurs protégés.
    6. Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) / MaPrimeRénov’ : aides pour financer des travaux de rénovation énergétique.

    En conclusion, les travaux de rénovation dans le cadre d’un investissement locatif offrent des opportunités fiscales intéressantes. Ces dispositifs permettent non seulement de réduire l’imposition, mais également de valoriser le bien immobilier tout en améliorant sa performance énergétique et son attractivité pour les locataires.

    Comment évaluer le coût des travaux dans un investissement locatif ?

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    L’évaluation du coût des travaux est une étape cruciale dans un projet d’investissement locatif. Elle permet de déterminer la rentabilité de l’opération et d’éviter les mauvaises surprises. Voici les étapes à suivre pour évaluer correctement le coût des travaux.

    1. Diagnostic initial de l’état du bien

    • Visite avec un professionnel : avant de commencer tout calcul, il est recommandé de faire appel à un architecte, un entrepreneur ou un maître d’œuvre pour effectuer un diagnostic complet de l’état du bien. Ce professionnel pourra identifier les travaux nécessaires (électricité, plomberie, isolation, etc.) et vous fournir une estimation précise.
    • Évaluation des urgences : il est essentiel de hiérarchiser les travaux à réaliser. Certains sont indispensables à la sécurité ou à la mise en location (mise aux normes, réparations structurelles), tandis que d’autres peuvent être reportés ou sont simplement des améliorations esthétiques.

    2. Identifier les types de travaux à prévoir

    • Travaux légers : ils concernent les petites rénovations telles que la peinture, le remplacement de revêtements de sols, ou l’aménagement des rangements. Ce type de travaux coûte généralement entre 100 et 300 € par m².
    • Travaux de rénovation moyenne : incluent la réfection des installations électriques, la plomberie, la rénovation des cuisines et salles de bains. Ce type de travaux varie entre 500 et 1 000 € par m² selon la complexité.
    • Travaux lourds : concernent des opérations structurelles comme la réfection de la toiture, des fondations ou l’isolation complète du bâtiment. Ces travaux peuvent coûter de 1 000 à 1 500 € par m², voire plus si le bien est dans un état très dégradé.

    3. Solliciter plusieurs devis

    • Demander des devis détaillés : une fois les types de travaux identifiés, il est recommandé de faire appel à plusieurs artisans ou entreprises pour obtenir des devis. Cela permet de comparer les prix et d’ajuster le budget en fonction des meilleures offres.
    • Attention aux imprévus : il est conseillé de prévoir une marge supplémentaire de 10 à 15 % du budget total pour les imprévus (découverte de vices cachés, retards, ou ajustements en cours de chantier).

    4. Prendre en compte les frais annexes

    • Honoraires d’architecte ou de maître d’œuvre : si le projet nécessite une coordination entre plusieurs corps de métier ou des travaux d’envergure, l’intervention d’un architecte ou d’un maître d’œuvre est souvent indispensable. Leurs honoraires représentent généralement 8 à 12 % du montant total des travaux.
    • Frais de permis de construire : pour des travaux modifiant la structure ou l’apparence extérieure du bien, un permis de construire peut être requis. Ce coût doit être pris en compte dans le budget total.

    5. Optimisation fiscale des travaux

    • Déduction des charges : dans le cadre de l’investissement locatif, certains travaux sont déductibles des revenus fonciers. Cela permet de réduire l’imposition et d’optimiser la rentabilité des travaux réalisés.
    • Dispositifs fiscaux : selon la nature des travaux (rénovation énergétique, mise en conformité avec les normes, etc.), il est possible de bénéficier d’aides financières comme MaPrimeRénov’ ou de réductions d’impôts via des dispositifs comme la loi Pinel ou Denormandie.

    6. Utiliser des outils d’estimation en ligne

    • Simulateurs en ligne : il existe plusieurs outils et simulateurs en ligne qui permettent d’estimer rapidement le coût des travaux en fonction du type de rénovation et de la surface du bien. Ces outils donnent une fourchette de prix, mais il est important de les compléter par des devis réels pour affiner l’estimation.
    • Barèmes de prix par région : les coûts de main-d’œuvre et de matériaux varient selon la région. Il est donc important de se référer à des barèmes de prix locaux pour ajuster son estimation.

    7. Évaluer la rentabilité des travaux

    • Calcul de la rentabilité : il est indispensable de calculer la rentabilité des travaux par rapport à l’augmentation des loyers ou à la valorisation du bien. En d’autres termes, il s’agit de vérifier si les travaux permettent d’augmenter significativement le prix de location ou la valeur du bien pour une revente future.
    • Étudier le marché local : analyser le marché locatif environnant est essentiel pour vérifier que les travaux entrepris correspondent aux attentes des locataires et que le prix du loyer pourra être ajusté en conséquence.

    Récapitulatif des étapes pour évaluer le coût des travaux dans un investissement locatif :

    1. Diagnostic initial du bien : évaluation par un professionnel des travaux nécessaires.
    2. Identification des types de travaux : travaux légers, moyens ou lourds selon l’état du bien.
    3. Demande de devis : solliciter plusieurs entreprises pour obtenir des estimations détaillées.
    4. Prise en compte des frais annexes : honoraires d’architecte, permis de construire, etc.
    5. Optimisation fiscale : déduire les travaux des revenus fonciers ou bénéficier de dispositifs fiscaux.
    6. Utilisation d’outils en ligne : se servir de simulateurs pour obtenir des estimations rapides.
    7. Évaluation de la rentabilité : vérifier que les travaux augmentent le loyer ou la valeur du bien.

    En conclusion, évaluer le coût des travaux dans un investissement locatif demande une approche rigoureuse et méthodique. Solliciter des devis, prévoir des imprévus, et optimiser les aspects fiscaux sont des étapes essentielles pour garantir la rentabilité du projet et maximiser le retour sur investissement.

    Faut-il privilégier les travaux de rénovation énergétique ?

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    Les travaux de rénovation énergétique sont de plus en plus encouragés, aussi bien pour des raisons économiques qu’environnementales. Dans le cadre d’un investissement locatif, ils peuvent jouer un rôle clé pour attirer des locataires et améliorer la rentabilité à long terme. Voici pourquoi il est souvent judicieux de privilégier ce type de travaux.

    1. Réduction des charges pour les locataires

    • Diminution des factures d’énergie : la rénovation énergétique vise principalement à améliorer l’efficacité énergétique d’un logement. Cela inclut des travaux comme l’isolation thermique, le remplacement des fenêtres par du double vitrage ou l’installation de systèmes de chauffage plus performants. Ces améliorations permettent de réduire les factures d’énergie (chauffage, climatisation) pour les locataires.
    • Meilleure attractivité du bien : un logement économe en énergie est un argument fort pour séduire des locataires soucieux de maîtriser leurs dépenses. Un bien bien isolé, avec un bon Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), aura plus de succès sur le marché locatif.

    2. Valorisation du bien immobilier

    • Augmentation de la valeur du bien : les travaux de rénovation énergétique augmentent la valeur de votre bien immobilier. En cas de revente future, un bien disposant d’une bonne performance énergétique sera plus attractif et pourra être vendu à un meilleur prix.
    • Conformité avec les évolutions réglementaires : en France, les lois visant à interdire progressivement la location des « passoires thermiques » (biens mal isolés) encouragent fortement les propriétaires à réaliser des travaux énergétiques. En anticipant ces évolutions, vous assurez la mise en conformité de votre bien et évitez les sanctions.

    3. Avantages fiscaux et aides financières

    • MaPrimeRénov’ : ce dispositif remplace le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique (CITE) et permet de financer une partie des travaux de rénovation énergétique, sous certaines conditions. En tant que propriétaire bailleur, vous pouvez en bénéficier pour améliorer l’isolation thermique, remplacer une chaudière ou installer des panneaux solaires.
    • Déductions fiscales : les travaux de rénovation énergétique sont également déductibles des revenus fonciers. Cela vous permet de réduire votre impôt tout en augmentant la valeur de votre bien locatif.
    • Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : ce prêt sans intérêt est destiné à financer des travaux de rénovation énergétique dans les logements. Il permet de lisser le coût des travaux dans le temps, sans impacter fortement votre budget initial.

    4. Impact positif sur l’environnement

    • Réduction de l’empreinte carbone : en privilégiant les travaux énergétiques, vous contribuez directement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un logement mieux isolé consomme moins d’énergie, ce qui a un impact positif sur l’environnement.
    • Engagement écologique : un bien immobilier respectueux de l’environnement peut attirer des locataires sensibles aux questions écologiques. De plus, vous participez à une démarche citoyenne en favorisant les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

    5. Amélioration du confort des locataires

    • Meilleur confort thermique : des travaux tels que l’isolation des murs, des combles ou des fenêtres réduisent les variations de température à l’intérieur du logement. Cela permet aux locataires de bénéficier d’un confort thermique optimal, été comme hiver.
    • Réduction des nuisances sonores : les travaux d’isolation thermique sont souvent couplés avec une amélioration de l’isolation phonique. Cela permet de réduire les bruits extérieurs et améliore le confort des occupants.

    6. Anticiper les futures réglementations

    • Loi Climat et Résilience : les dernières réglementations imposent progressivement des normes strictes en matière de performance énergétique. À partir de 2025, les logements classés F ou G au DPE ne pourront plus être loués. Privilégier les travaux de rénovation énergétique vous permet de mettre votre bien en conformité avec ces obligations et de pérenniser votre investissement locatif.
    • Éviter les sanctions et pertes de revenus : ne pas réaliser ces travaux pourrait rendre votre bien non conforme, et donc non éligible à la location, ce qui entraînerait une perte de revenus locatifs.

    Récapitulatif des avantages de privilégier les travaux de rénovation énergétique :

    1. Réduction des charges pour les locataires : factures énergétiques moins élevées grâce à un logement mieux isolé.
    2. Valorisation du bien : augmentation de la valeur de revente et meilleure attractivité locative.
    3. Avantages fiscaux et aides : MaPrimeRénov’, déductions fiscales et éco-prêt à taux zéro pour financer les travaux.
    4. Impact environnemental positif : réduction des émissions de gaz à effet de serre et empreinte écologique allégée.
    5. Amélioration du confort des locataires : confort thermique et acoustique optimisé.
    6. Anticipation des réglementations : mise en conformité avec la loi et évitement des sanctions liées aux passoires thermiques.

    En conclusion, privilégier les travaux de rénovation énergétique est non seulement bénéfique pour la rentabilité de votre investissement locatif, mais aussi pour l’attractivité de votre bien auprès des locataires. Ces travaux permettent d’améliorer le confort, de réduire les charges énergétiques et d’anticiper les futures obligations réglementaires tout en bénéficiant d’avantages fiscaux importants.

    Quelle est la rentabilité d’un investissement locatif ?

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    La rentabilité d’un investissement locatif est un critère essentiel pour évaluer la performance financière de votre projet. Elle vous permet de savoir si les loyers perçus couvrent les charges, remboursent votre crédit et génèrent des bénéfices. Voici les principaux éléments à prendre en compte pour calculer et analyser la rentabilité d’un investissement locatif.

    1. Calcul de la rentabilité brute

    • Définition : la rentabilité brute mesure le rendement de votre bien immobilier par rapport à son prix d’achat, sans prendre en compte les charges liées à la gestion et aux travaux.
    • Formule :
      Rentabilité brute (%) = (Loyer annuel / Prix d’achat du bien) x 100
      Exemple : si un bien est acheté à 200 000 € et que le loyer annuel est de 12 000 €, la rentabilité brute est de 6 %.
    • Utilité : ce calcul donne une première idée du rendement du bien, mais il ne prend pas en compte les frais annexes (taxes, charges, travaux, etc.).

    2. Calcul de la rentabilité nette

    • Définition : la rentabilité nette prend en compte les charges liées à l’investissement locatif (taxes foncières, frais de gestion, charges de copropriété, etc.).
    • Formule :
      Rentabilité nette (%) = ((Loyer annuel – Charges et impôts) / Prix d’achat du bien) x 100
      Exemple : si les charges annuelles s’élèvent à 2 000 €, avec un loyer annuel de 12 000 € et un prix d’achat de 200 000 €, la rentabilité nette serait de 5 %.
    • Utilité : ce calcul est plus précis car il intègre les charges, donnant une vision plus réaliste des gains nets générés par l’investissement locatif.

    3. Rentabilité nette-nette (ou rentabilité après impôts)

    • Définition : il s’agit de la rentabilité qui prend en compte l’impact fiscal, c’est-à-dire les impôts sur les revenus locatifs après application des dispositifs fiscaux (déductions, amortissements, etc.).
    • Formule :
      Rentabilité nette-nette (%) = ((Loyer annuel – Charges – Impôts) / Prix d’achat) x 100
      Exemple : après déduction des charges et des impôts, si la rentabilité nette-nette s’élève à 4 %, cela reflète la performance réelle de votre investissement une fois toutes les contraintes fiscales et les charges incluses.
    • Utilité : ce calcul final est celui qui donne la rentabilité la plus précise après avoir intégré les spécificités fiscales liées au régime d’imposition.

    4. Facteurs influençant la rentabilité

    • Emplacement du bien : la localisation est déterminante. Un bien situé dans une zone où la demande locative est forte permet de fixer des loyers plus élevés, ce qui améliore la rentabilité. À l’inverse, un bien situé dans une zone moins attractive peut offrir une rentabilité plus faible à cause d’une demande locative limitée.
    • Travaux et entretien : des travaux réguliers ou des frais de maintenance importants peuvent affecter la rentabilité nette. Il est donc essentiel d’évaluer les coûts à long terme.
    • Taux d’occupation : plus un bien est occupé tout au long de l’année, plus la rentabilité est stable. En cas de vacance locative prolongée, la rentabilité peut chuter.
    • Fiscalité locale : les taux d’imposition (taxe foncière, taxe d’habitation, etc.) varient selon les villes et peuvent impacter la rentabilité nette.

    5. Optimisation fiscale pour améliorer la rentabilité

    • Dispositifs fiscaux : les dispositifs comme la loi Pinel, le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) ou encore le dispositif Denormandie permettent de réduire la pression fiscale et ainsi d’améliorer la rentabilité nette-nette.
    • Déductions fiscales : certains travaux ou charges (frais de gestion, intérêts d’emprunt, travaux d’entretien) sont déductibles des revenus fonciers, ce qui allège l’impôt et améliore la rentabilité.

    6. Rentabilité et cash-flow

    • Cash-flow positif : la rentabilité d’un investissement locatif ne se mesure pas uniquement en pourcentage. Un cash-flow positif signifie que les loyers perçus sont supérieurs aux mensualités du crédit, charges et impôts inclus. Cela signifie que l’investissement génère du revenu net chaque mois.
    • Cash-flow négatif : à l’inverse, si les loyers perçus sont insuffisants pour couvrir les charges et les mensualités, vous devrez compléter avec vos propres fonds, ce qui n’est pas idéal.

    Récapitulatif des éléments pour évaluer la rentabilité d’un investissement locatif :

    1. Rentabilité brute : (Loyer annuel / Prix d’achat) x 100 pour une première évaluation simple.
    2. Rentabilité nette : (Loyer annuel – Charges) / Prix d’achat pour une vue plus précise.
    3. Rentabilité nette-nette : intégrer les charges et la fiscalité pour connaître la rentabilité réelle.
    4. Facteurs influençant la rentabilité : emplacement, travaux, taux d’occupation, fiscalité.
    5. Optimisation fiscale : utilisation de dispositifs fiscaux et déductions pour améliorer la rentabilité.
    6. Cash-flow : viser un cash-flow positif pour que l’investissement génère des revenus nets.

    En conclusion, la rentabilité d’un investissement locatif dépend de nombreux facteurs. Il est crucial de bien calculer la rentabilité nette-nette pour avoir une vision réaliste des gains après charges et impôts. Optimiser fiscalement votre projet et choisir un bien bien situé avec une demande locative forte maximisera les chances de succès financier à long terme.

    Investissement locatif : faut-il investir dans le neuf ou l’ancien ?

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    Investissement locatif : faut-il investir dans le neuf ou l’ancien ?

    Lorsque l’on souhaite réaliser un investissement locatif, le choix entre un bien neuf et un bien ancien est souvent un dilemme. Chaque option présente des avantages et des inconvénients qu’il est important de connaître pour faire le bon choix en fonction de vos objectifs. Voici une comparaison entre l’investissement dans le neuf et dans l’ancien.

    1. Avantages de l’investissement dans le neuf

    • Avantages fiscaux : les biens neufs ouvrent souvent droit à des dispositifs fiscaux avantageux, tels que la loi Pinel, qui permet une réduction d’impôt significative en échange de l’engagement à louer le bien pendant une période définie (6, 9 ou 12 ans).
    • Absence de gros travaux : avec un bien neuf, vous bénéficiez d’un logement aux normes et en parfait état, ce qui vous évite les dépenses liées aux travaux de rénovation ou d’entretien à court terme.
    • Conformité aux normes énergétiques : les logements neufs sont construits selon les normes actuelles en matière d’isolation thermique et de performance énergétique (RT 2012 ou RE 2020). Cela se traduit par des économies d’énergie pour les locataires, augmentant l’attractivité du bien.
    • Garantie décennale : vous bénéficiez d’une garantie décennale sur les travaux réalisés, ce qui couvre les éventuels défauts de construction pendant 10 ans. C’est une sécurité supplémentaire pour les investisseurs.

    2. Inconvénients de l’investissement dans le neuf

    • Prix d’achat plus élevé : en moyenne, un bien neuf est plus cher à l’achat qu’un bien ancien. Cela peut réduire la rentabilité brute, notamment si les loyers dans le secteur ne sont pas proportionnels à ce coût.
    • Rendement locatif généralement plus bas : le prix au m² plus élevé dans le neuf se traduit souvent par un rendement locatif légèrement inférieur à celui de l’ancien. Les loyers ne compensent pas toujours la différence de coût initial.
    • Offre souvent en périphérie : la plupart des programmes immobiliers neufs sont situés en périphérie des grandes villes, là où il y a de la place pour construire. Ces zones peuvent être moins demandées par les locataires par rapport aux centres-villes.

    3. Avantages de l’investissement dans l’ancien

    • Prix d’achat plus attractif : les biens anciens sont souvent proposés à un prix au m² plus abordable que les biens neufs, ce qui permet d’accéder à des logements plus grands ou mieux situés pour le même budget.
    • Emplacement privilégié : l’ancien offre généralement des biens dans des quartiers historiques, des centres-villes ou des zones où il n’est plus possible de construire du neuf. Ces emplacements sont très recherchés par les locataires.
    • Rendement locatif plus élevé : le rapport entre le prix d’achat et les loyers perçus est souvent plus intéressant dans l’ancien, ce qui permet de dégager une rentabilité brute plus élevée que dans le neuf.
    • Possibilités de rénovation : en investissant dans un bien ancien, vous pouvez réaliser des travaux de rénovation pour valoriser le bien. De plus, ces travaux sont souvent déductibles des revenus fonciers, ce qui permet d’alléger la pression fiscale.

    4. Inconvénients de l’investissement dans l’ancien

    • Coût des travaux : les biens anciens nécessitent souvent des travaux de rénovation ou de mise aux normes (électricité, plomberie, isolation). Ces frais peuvent être conséquents et doivent être anticipés dans le budget total.
    • Charges d’entretien plus élevées : les bâtiments anciens, notamment en copropriété, ont souvent des charges plus élevées (ravalement de façade, réfection des toitures, etc.) qui peuvent réduire la rentabilité nette.
    • Moins d’avantages fiscaux : bien que l’ancien puisse bénéficier de dispositifs comme le Denormandie ou des déductions fiscales sur les travaux, les incitations fiscales sont généralement moins avantageuses que dans le neuf.

    5. Optimisation fiscale : neuf ou ancien ?

    • Dispositif Pinel pour le neuf : ce dispositif offre une réduction d’impôt allant jusqu’à 21 % du prix d’achat, ce qui peut être un levier intéressant pour améliorer la rentabilité nette dans le neuf.
    • Dispositif Denormandie pour l’ancien : il s’adresse aux investisseurs qui rénovent un bien dans des zones spécifiques. La réduction d’impôt fonctionne de la même manière que le Pinel, à condition de réaliser des travaux représentant au moins 25 % du prix d’achat du bien.

    6. Rentabilité et cash-flow

    • Neuf : avec un prix d’achat plus élevé, le cash-flow mensuel peut être plus faible, surtout si le crédit est important. Cependant, la faible consommation énergétique et l’absence de travaux à court terme permettent de réduire certaines charges.
    • Ancien : malgré des charges de rénovation initiales, l’ancien permet souvent de dégager un cash-flow plus important grâce à un meilleur rendement locatif. Les travaux permettent aussi d’optimiser le bien et d’augmenter sa valeur.

    Récapitulatif des avantages et inconvénients de l’investissement dans le neuf ou l’ancien :

    1. Avantages du neuf :
      • Avantages fiscaux (loi Pinel)
      • Absence de travaux et garantie décennale
      • Conformité aux normes énergétiques
      • Faibles charges d’entretien
    2. Inconvénients du neuf :
      • Prix d’achat plus élevé
      • Rendement locatif moins intéressant
      • Offre souvent en périphérie
    3. Avantages de l’ancien :
      • Prix d’achat attractif
      • Meilleur rendement locatif
      • Emplacement en centre-ville
      • Possibilité de valorisation par des travaux
    4. Inconvénients de l’ancien :
      • Coûts des travaux de rénovation
      • Charges d’entretien plus élevées
      • Moins d’avantages fiscaux

    En conclusion, le choix entre un investissement locatif dans le neuf ou dans l’ancien dépend de vos priorités. Le neuf offre plus de sécurité (garanties, conformité énergétique) et des avantages fiscaux intéressants, mais avec un rendement souvent moins élevé. L’ancien, quant à lui, présente un meilleur rapport prix/rendement, mais demande un effort financier pour les rénovations. Il est donc essentiel de bien évaluer vos objectifs et vos capacités financières pour faire le choix le plus adapté à votre projet.

    Investissement locatif : où investir pour maximiser la rentabilité ?

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    Investir dans l’immobilier locatif nécessite de bien choisir l’emplacement pour maximiser la rentabilité. La localisation est un facteur déterminant pour la demande locative, le montant des loyers et la valorisation du bien à long terme. Voici les critères et les zones à privilégier pour maximiser la rentabilité de votre investissement locatif.

    1. Villes dynamiques et à forte demande locative

    • Capacités d’attraction : les villes avec une population en croissance et une forte demande locative sont les plus propices pour un investissement rentable. Ces villes attirent des étudiants, des jeunes actifs, des familles, ou encore des cadres expatriés.
    • Exemples en France :
      • Paris : bien que le prix au m² soit élevé, la demande locative reste forte, notamment dans les quartiers centraux. Toutefois, le rendement locatif brut est souvent plus faible qu’en province.
      • Lyon : deuxième ville la plus attractive après Paris, Lyon bénéficie d’une forte demande locative, notamment grâce à son bassin d’emplois et sa population étudiante.
      • Bordeaux : avec son dynamisme économique et sa qualité de vie, Bordeaux attire aussi bien des locataires que des investisseurs.

    2. Zones à forte croissance économique

    • Bassin d’emploi : investir dans des villes ou régions avec un marché de l’emploi florissant permet de s’assurer une demande locative constante. Ces zones attirent les jeunes actifs et les cadres, augmentant ainsi la demande pour des biens locatifs.
    • Exemples :
      • Toulouse : avec la présence d’industries comme l’aéronautique (Airbus), Toulouse connaît une croissance économique stable et attire de nombreux actifs.
      • Nantes : grâce à son dynamisme économique et à sa proximité avec Paris, Nantes attire aussi bien des entreprises que des familles et étudiants.
      • Lille : ville à la croisée des grandes capitales européennes (Paris, Bruxelles, Londres), Lille bénéficie d’un important bassin d’emplois.

    3. Zones étudiantes

    • Forte demande locative : investir dans des villes universitaires permet de bénéficier d’une demande locative forte, stable et souvent saisonnière. Les étudiants cherchent des logements proches des universités, des transports et des commodités.
    • Exemples :
      • Montpellier : avec une forte population étudiante, Montpellier est une ville où la demande locative est constante, notamment pour des studios et petits appartements.
      • Grenoble : en plus d’être un centre universitaire majeur, Grenoble attire aussi de nombreux chercheurs et cadres, ce qui renforce la demande locative.
      • Rennes : cette ville dynamique est connue pour son attractivité auprès des étudiants et des jeunes professionnels.

    4. Villes touristiques et balnéaires

    • Rentabilité saisonnière : les villes à fort potentiel touristique offrent l’opportunité d’investir dans des locations saisonnières à forte rentabilité. Les locations courtes durées peuvent générer des revenus élevés, notamment pendant les saisons touristiques.
    • Exemples :
      • Nice : la Côte d’Azur attire de nombreux touristes tout au long de l’année. En plus des revenus locatifs, la revente d’un bien dans cette région offre souvent une plus-value intéressante.
      • Biarritz : ville balnéaire prisée, Biarritz attire aussi bien les touristes que les résidents secondaires, ce qui en fait un lieu propice à un investissement rentable.
      • Annecy : avec son lac et ses montagnes, Annecy est un point d’attraction pour les touristes toute l’année, offrant une rentabilité locative saisonnière élevée.

    5. Villes de taille moyenne avec forte rentabilité

    • Prix d’achat plus abordables : les villes de taille moyenne, notamment en province, permettent de bénéficier d’un prix au m² plus faible qu’à Paris ou dans les grandes métropoles, tout en offrant des rendements locatifs souvent supérieurs.
    • Exemples :
      • Angers : cette ville de taille moyenne allie dynamisme économique et faible coût d’achat, permettant une rentabilité locative intéressante.
      • Dijon : située dans une région viticole, Dijon offre des opportunités d’investissement locatif avec des prix abordables et une demande locative stable.
      • Reims : avec un prix au m² accessible et une forte demande locative étudiante, Reims se distingue par son bon rendement locatif.

    6. Banlieues des grandes villes

    • Proximité avec les centres-villes : les banlieues proches des grandes métropoles offrent souvent une alternative intéressante pour les locataires qui cherchent un cadre de vie plus calme à des prix plus abordables que dans les centres-villes.
    • Exemples :
      • Montreuil et Saint-Denis (proche de Paris) : ces villes en périphérie de Paris attirent de plus en plus d’investisseurs grâce à leur proximité avec la capitale et des prix d’achat plus accessibles.
      • Villeurbanne (proche de Lyon) : cette banlieue bénéficie de l’attractivité de Lyon tout en offrant des biens à un coût inférieur à celui du centre-ville.

    7. Zones en développement et en revitalisation

    • Quartiers en pleine transformation : investir dans des zones en cours de développement ou de revitalisation permet de bénéficier d’une valorisation du bien immobilier à long terme. Ces zones attirent de nouveaux résidents à mesure que les infrastructures et services s’améliorent.
    • Exemples :
      • Le Havre : cette ville en pleine revitalisation offre des prix encore attractifs et bénéficie d’un fort potentiel de développement économique.
      • Roubaix : des projets de réhabilitation urbaine transforment peu à peu cette ville, qui devient de plus en plus attractive pour les investisseurs.
      • Marseille : certains quartiers en plein développement, comme Euroméditerranée, offrent de belles opportunités pour un investissement locatif à forte rentabilité.

    Récapitulatif des lieux où investir pour maximiser la rentabilité :

    1. Villes dynamiques et à forte demande locative : Paris, Lyon, Bordeaux.
    2. Zones à forte croissance économique : Toulouse, Nantes, Lille.
    3. Zones étudiantes : Montpellier, Grenoble, Rennes.
    4. Villes touristiques et balnéaires : Nice, Biarritz, Annecy.
    5. Villes de taille moyenne avec forte rentabilité : Angers, Dijon, Reims.
    6. Banlieues des grandes villes : Montreuil, Saint-Denis, Villeurbanne.
    7. Zones en développement : Le Havre, Roubaix, Marseille.

    En conclusion, pour maximiser la rentabilité d’un investissement locatif, il est essentiel de choisir un emplacement en adéquation avec la demande locative locale et les perspectives de valorisation à long terme. Les villes dynamiques, les zones étudiantes et les quartiers en pleine transformation offrent souvent les meilleures opportunités, tandis que les villes touristiques peuvent générer des revenus saisonniers élevés.

    Investissement locatif : comment calculer la rentabilité locative ?

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    La rentabilité locative est un indicateur clé pour évaluer la performance d’un investissement immobilier. Elle permet de mesurer les revenus générés par rapport à l’investissement réalisé. Calculer la rentabilité locative vous permet de savoir si votre projet est rentable et à quel point. Voici comment procéder étape par étape.

    1. Calcul de la rentabilité brute

    • Définition : la rentabilité brute mesure le rapport entre le loyer annuel brut et le prix d’achat du bien, sans prendre en compte les charges ni les impôts. C’est une première estimation simple.
    • Formule :
      Rentabilité brute (%) = (Loyer annuel / Prix d’achat) x 100
      Exemple : pour un bien acheté 200 000 € avec un loyer mensuel de 1 000 €, la rentabilité brute est calculée ainsi :
      Rentabilité brute = (12 000 € / 200 000 €) x 100 = 6 %.
    • Utilité : ce calcul donne une idée rapide du rendement du bien, mais il ne prend pas en compte les coûts annexes (charges, taxes, travaux).

    2. Calcul de la rentabilité nette

    • Définition : la rentabilité nette prend en compte les charges liées à l’investissement (taxe foncière, charges de copropriété, frais de gestion, assurances) en plus du loyer perçu.
    • Formule :
      Rentabilité nette (%) = ((Loyer annuel – Charges) / Prix d’achat) x 100
      Exemple : si les charges annuelles s’élèvent à 2 000 €, la rentabilité nette pour le bien de l’exemple précédent est de :
      Rentabilité nette = ((12 000 € – 2 000 €) / 200 000 €) x 100 = 5 %.
    • Utilité : ce calcul est plus précis et reflète mieux la réalité, car il prend en compte les charges qui viennent diminuer le rendement brut.

    3. Calcul de la rentabilité nette-nette (ou rentabilité après impôts)

    • Définition : la rentabilité nette-nette inclut les impôts (impôt sur le revenu locatif et prélèvements sociaux) et les avantages fiscaux (déductions, réductions d’impôts). Elle donne une vision complète de la rentabilité après prise en compte de la fiscalité.
    • Formule :
      Rentabilité nette-nette (%) = ((Loyer annuel – Charges – Impôts) / Prix d’achat) x 100
      Exemple : si les impôts annuels sur les revenus locatifs sont de 1 500 €, la rentabilité nette-nette devient :
      Rentabilité nette-nette = ((12 000 € – 2 000 € – 1 500 €) / 200 000 €) x 100 = 4,25 %.
    • Utilité : cette formule permet de connaître la rentabilité réelle après impôts, ce qui est essentiel pour évaluer la performance globale de l’investissement.

    4. Intégrer les frais d’acquisition

    • Notaire et frais d’agence : les frais d’acquisition, tels que les frais de notaire (environ 7 à 8 % pour un bien ancien) et les frais d’agence immobilière, doivent être pris en compte dans le calcul de la rentabilité pour avoir une vision réaliste de votre investissement.
    • Formule ajustée :
      Rentabilité brute = (Loyer annuel / (Prix d’achat + frais d’acquisition)) x 100
      Exemple : si vous ajoutez 15 000 € de frais de notaire et d’agence à votre investissement de 200 000 €, la rentabilité brute devient :
      Rentabilité brute = (12 000 € / 215 000 €) x 100 = 5,58 %.

    5. Calcul du cash-flow

    • Définition : le cash-flow représente le revenu net dégagé chaque mois après avoir payé toutes les charges et les mensualités de remboursement du crédit. Un cash-flow positif signifie que vous gagnez de l’argent chaque mois, tandis qu’un cash-flow négatif signifie que vous devez compléter avec vos propres ressources.
    • Formule :
      Cash-flow mensuel = Loyer mensuel – (Charges + Mensualité du crédit)
      Exemple : si votre loyer mensuel est de 1 000 €, vos charges mensuelles sont de 200 € et votre mensualité de crédit est de 700 €, le cash-flow est de :
      Cash-flow = 1 000 € – (200 € + 700 €) = 100 € par mois.
    • Utilité : le cash-flow est un indicateur pratique qui vous montre si votre investissement génère des revenus excédentaires chaque mois.

    6. Prendre en compte les avantages fiscaux

    • Dispositifs fiscaux : si vous bénéficiez d’un dispositif comme la loi Pinel, Denormandie, ou du statut LMNP, vous pouvez réduire vos impôts grâce à des réductions fiscales ou à l’amortissement du bien.
    • Impact sur la rentabilité nette-nette : ces avantages fiscaux améliorent la rentabilité nette-nette en diminuant votre impôt. Par exemple, en loi Pinel, vous pouvez bénéficier d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 21 % du montant de l’investissement.

    7. Optimiser la rentabilité locative

    • Emplacement stratégique : investir dans des zones à forte demande locative permet de maximiser les loyers et d’éviter les vacances locatives.
    • Valorisation du bien : réaliser des travaux d’amélioration, comme une rénovation énergétique ou la modernisation de certaines pièces, permet d’augmenter la valeur locative du bien et donc la rentabilité.
    • Limiter les charges : optimiser les charges de copropriété ou choisir un bien avec peu de frais d’entretien contribue à améliorer la rentabilité nette.

    Récapitulatif des étapes pour calculer la rentabilité locative :

    1. Rentabilité brute : (Loyer annuel / Prix d’achat) x 100 pour une première évaluation simple.
    2. Rentabilité nette : (Loyer annuel – Charges) / Prix d’achat pour intégrer les frais réels.
    3. Rentabilité nette-nette : inclure les impôts et avantages fiscaux pour la rentabilité réelle.
    4. Frais d’acquisition : intégrer les frais de notaire et d’agence dans le calcul.
    5. Cash-flow : évaluer le revenu net mensuel après paiement des charges et du crédit.
    6. Avantages fiscaux : utiliser les dispositifs de défiscalisation pour améliorer la rentabilité nette-nette.
    7. Optimisation : choisir un bien bien situé et limiter les charges pour maximiser la rentabilité.

    En conclusion, calculer la rentabilité locative d’un investissement immobilier demande de prendre en compte plusieurs paramètres : loyers, charges, impôts, et avantages fiscaux. Il est essentiel de bien évaluer la rentabilité nette-nette pour avoir une vision précise des bénéfices réels et garantir la rentabilité de votre projet à long terme.

    Peut-on faire un investissement locatif sans apport ?

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    Investir dans l’immobilier locatif sans apport est tout à fait possible, bien que cela dépende de plusieurs facteurs. En général, les banques privilégient les emprunteurs capables d’apporter une contribution personnelle au projet, mais il existe des solutions pour obtenir un financement à 100 %. Voici les éléments à prendre en compte si vous souhaitez réaliser un investissement locatif sans apport.

    1. Conditions pour obtenir un prêt immobilier sans apport

    • Solidité de votre dossier : les banques sont plus enclines à accorder un prêt sans apport si vous présentez un profil financier solide. Cela inclut un emploi stable, des revenus réguliers et un faible taux d’endettement. Les jeunes actifs avec des perspectives d’évolution de carrière ou des investisseurs expérimentés peuvent avoir plus de facilité à obtenir ce type de prêt.
    • Capacité d’endettement : les banques vérifient que votre capacité d’endettement ne dépasse pas 35 % de vos revenus. Si vos charges (crédit immobilier inclus) sont inférieures à ce seuil, vous augmentez vos chances de faire financer 100 % de votre projet.
    • Projet locatif solide : un bien situé dans une zone à forte demande locative, avec un bon potentiel de rendement, rassure les banques. Si l’investissement est bien étudié et présente une bonne rentabilité locative, l’établissement prêteur sera plus disposé à financer le projet sans apport.

    2. Le prêt à 110 %

    • Qu’est-ce que le prêt à 110 % ? : ce type de prêt couvre non seulement le prix du bien, mais aussi les frais annexes, comme les frais de notaire et d’agence. Il permet ainsi de financer la totalité du projet sans avoir à injecter de fonds propres.
    • Conditions pour l’obtenir : les banques sont plus réticentes à accorder un prêt à 110 %, mais si votre dossier est jugé solide, notamment en termes de stabilité professionnelle et de bonne gestion financière, cela peut être possible. Ce type de prêt est souvent accordé aux jeunes actifs ou aux investisseurs déjà propriétaires.

    3. Maximiser ses chances d’obtenir un prêt sans apport

    • Présenter un bon profil bancaire : avoir une bonne gestion de vos finances personnelles est essentiel. Un compte bancaire sans incidents, des économies même modestes, et une capacité d’épargne régulière montrent à la banque que vous êtes un emprunteur fiable.
    • Exploiter les dispositifs fiscaux : des dispositifs comme le Pinel ou le LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) permettent de réduire la pression fiscale. En intégrant ces avantages dans votre plan de financement, vous pouvez démontrer à la banque que votre projet sera rentable malgré l’absence d’apport.
    • Mettre en avant la rentabilité du projet : en présentant un investissement avec un bon rendement locatif, vous montrez à la banque que les loyers couvriront une partie, voire la totalité des mensualités. Cela rassure l’établissement prêteur sur la viabilité du projet.

    4. Avantages d’un investissement locatif sans apport

    • Préserver sa trésorerie : investir sans apport vous permet de conserver votre épargne ou vos fonds pour d’autres projets ou pour les imprévus. Vous pouvez ainsi diversifier vos placements sans bloquer une partie de vos économies.
    • Effet de levier maximal : en empruntant l’intégralité du montant, vous utilisez pleinement l’effet de levier du crédit. Si la rentabilité du projet est supérieure aux intérêts du crédit, l’opération devient particulièrement avantageuse à long terme, notamment en cas de revente avec plus-value.
    • Optimisation fiscale : avec un emprunt à 100 %, les intérêts d’emprunt sont totalement déductibles des revenus fonciers, ce qui permet de réduire l’imposition sur vos revenus locatifs.

    5. Inconvénients d’un investissement locatif sans apport

    • Taux d’intérêt plus élevé : sans apport, la banque prend plus de risques, ce qui peut se traduire par un taux d’intérêt plus élevé. Cela peut diminuer la rentabilité globale du projet.
    • Durée de crédit allongée : pour limiter l’impact des mensualités sur votre taux d’endettement, la banque peut proposer une durée de crédit plus longue (jusqu’à 25 ou 30 ans). Cela augmente le coût total de l’emprunt.
    • Risque en cas de vacance locative : en cas de période de non-location (vacance locative), les mensualités devront être couvertes par vos revenus personnels, ce qui peut devenir contraignant sans épargne de sécurité.

    6. Optimiser la gestion de l’investissement sans apport

    • Éviter les biens à forte charge : privilégiez les biens avec peu de charges de copropriété et nécessitant peu de travaux afin de limiter les coûts supplémentaires après l’acquisition.
    • Investir dans des zones à forte demande locative : choisir un bien dans une zone où la demande locative est forte (grandes villes, zones étudiantes ou touristiques) vous permet de maximiser le taux d’occupation du logement et de limiter les risques de vacance locative.
    • Négocier le taux d’intérêt : même sans apport, il est possible de négocier le taux d’intérêt avec plusieurs banques pour obtenir les meilleures conditions. Un courtier immobilier peut également vous aider à optimiser votre dossier et à obtenir un taux plus compétitif.

    Récapitulatif des points clés pour investir sans apport :

    1. Profil financier solide : emploi stable, faible endettement, et gestion saine de vos finances personnelles.
    2. Prêt à 110 % : financer l’intégralité du projet, y compris les frais de notaire et d’agence.
    3. Maximiser la rentabilité du projet : choisir un bien avec un bon rendement locatif et faible vacance locative.
    4. Avantages d’un investissement sans apport : effet de levier maximal, préservation de la trésorerie, optimisation fiscale.
    5. Inconvénients : taux d’intérêt plus élevé, durée du crédit allongée, risque en cas de vacance locative.
    6. Optimisation : privilégier les biens peu coûteux en charges et bien situés, négocier le taux d’intérêt.

    En conclusion, il est possible de réaliser un investissement locatif sans apport, à condition de présenter un dossier solide et de bien choisir son projet immobilier. L’effet de levier du crédit permet de maximiser la rentabilité, mais cela nécessite une gestion rigoureuse pour éviter les écueils liés à l’absence d’apport.

    Investissement : location vide ou meublée : laquelle choisir ?

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    Lorsqu’il s’agit de faire un investissement locatif, l’une des premières décisions à prendre est de choisir entre une location vide ou une location meublée. Chaque option présente des avantages et des inconvénients, tant sur le plan fiscal que sur le plan pratique. Voici un guide pour vous aider à faire le bon choix selon vos objectifs d’investissement.

    1. Avantages de la location vide

    • Durée du bail plus longue : en location vide, la durée du bail est de 3 ans (renouvelable automatiquement), contre seulement 1 an pour une location meublée. Cela vous permet d’avoir une stabilité locative plus longue et de limiter le risque de changement fréquent de locataire.
    • Locataires plus stables : les locataires de logements vides sont souvent des personnes qui cherchent à s’installer durablement (familles, couples), ce qui limite le turnover et les risques de vacance locative.
    • Moins de gestion et d’entretien : un bien loué vide n’a pas de mobilier à entretenir ou remplacer, ce qui réduit les coûts d’entretien. Vous n’aurez pas à vous soucier des dégradations ou de l’usure des meubles.
    • Charges de départ plus faibles : dans une location vide, il n’est pas nécessaire de meubler le bien, ce qui réduit l’investissement initial. Cela peut convenir aux investisseurs disposant d’un budget limité.

    2. Inconvénients de la location vide

    • Rendement locatif généralement plus bas : les loyers pour une location vide sont généralement inférieurs à ceux d’une location meublée. La différence peut varier entre 10 et 20 % selon la région.
    • Moins de flexibilité dans la gestion des locataires : la résiliation du bail par le propriétaire est plus contraignante dans une location vide. Le congé pour vendre ou reprendre le bien pour soi-même doit être donné au moins 6 mois avant la fin du bail.
    • Avantages fiscaux moins intéressants : en régime de location vide, les revenus fonciers sont soumis au régime fiscal classique, qui est souvent moins avantageux que celui des locations meublées.

    3. Avantages de la location meublée

    • Loyer plus élevé : un logement meublé se loue en général 10 à 20 % plus cher qu’un logement vide. Cela permet d’améliorer la rentabilité locative, surtout dans des zones où la demande pour des meublés est forte (zones étudiantes, grandes villes, quartiers d’affaires).
    • Avantages fiscaux avec le statut LMNP : en tant que Loueur Meublé Non Professionnel (LMNP), vous pouvez bénéficier d’un régime fiscal particulièrement attractif. Ce régime permet d’amortir le bien immobilier, le mobilier, et les frais, ce qui réduit l’assiette imposable des revenus locatifs.
    • Durée du bail plus courte : en location meublée, la durée du bail est de 1 an (9 mois pour les étudiants), ce qui offre plus de flexibilité si vous souhaitez récupérer le logement plus rapidement ou ajuster le loyer plus régulièrement en fonction du marché.
    • Flexibilité des locataires : les locataires de meublés sont souvent des étudiants, des jeunes actifs ou des cadres en mobilité. Cette flexibilité peut permettre de s’adapter à un public varié et de limiter la vacance locative.

    4. Inconvénients de la location meublée

    • Mobilier à entretenir et à renouveler : louer en meublé implique de fournir des équipements (lit, table, chaises, vaisselle, etc.) qui doivent être en bon état. Cela engendre des frais d’entretien et de renouvellement du mobilier.
    • Turnover locatif plus important : en raison de la nature plus flexible du bail, les locataires d’une location meublée changent plus fréquemment, ce qui peut engendrer des périodes de vacance locative plus fréquentes.
    • Investissement initial plus élevé : l’aménagement d’un logement meublé implique un coût supplémentaire pour l’achat du mobilier et des équipements. Il est donc nécessaire de prévoir un budget pour meubler le bien de manière adéquate et attrayante pour les locataires.

    5. Fiscalité des locations vides et meublées

    • Régime fiscal des locations vides : les revenus des locations vides sont soumis à l’impôt sur le revenu sous le régime des revenus fonciers. Vous pouvez opter pour :
      • Le régime micro-foncier : si vos revenus locatifs sont inférieurs à 15 000 € par an, vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 30 % sur vos revenus.
      • Le régime réel : ce régime permet de déduire les charges réelles liées à la gestion du bien (travaux, frais de gestion, taxes), mais nécessite de tenir une comptabilité rigoureuse.
    • Régime fiscal des locations meublées (LMNP) : le statut LMNP permet de bénéficier du régime micro-BIC avec un abattement forfaitaire de 50 % sur les revenus locatifs, ou du régime réel, qui offre la possibilité d’amortir le bien et le mobilier, réduisant ainsi la base imposable.
      • Le régime réel est souvent plus avantageux dans le cadre d’une location meublée, car il permet d’amortir jusqu’à 85 % du prix du bien sur plusieurs années, réduisant ainsi considérablement l’imposition.

    6. Quelle option choisir en fonction du type de locataire ?

    • Location vide : mieux adaptée aux familles et locataires souhaitant s’installer durablement. Idéale si vous recherchez la stabilité locative et la simplicité de gestion. Ce type de location convient davantage aux grandes surfaces (T3, T4) dans les zones résidentielles.
    • Location meublée : mieux adaptée aux étudiants, jeunes actifs ou cadres en mobilité. Plus flexible, ce type de location permet d’attirer des locataires cherchant une solution temporaire ou de courte durée. Elle est particulièrement rentable pour les petites surfaces (studios, T1) dans les grandes villes et zones à forte demande locative.

    Récapitulatif des avantages et inconvénients de la location vide et meublée :

    1. Location vide :
      • Avantages : bail long, locataires stables, pas de mobilier à entretenir.
      • Inconvénients : loyer plus bas, moins d’avantages fiscaux, rentabilité inférieure.
    2. Location meublée :
      • Avantages : loyer plus élevé, régime fiscal avantageux (LMNP), bail plus flexible.
      • Inconvénients : turnover locatif plus fréquent, mobilier à renouveler, investissement initial plus important.

    En conclusion, le choix entre une location vide et une location meublée dépend de vos objectifs d’investissement, de la typologie de locataires que vous visez, et de la gestion que vous souhaitez adopter. Si vous recherchez la stabilité et la simplicité de gestion, la location vide est idéale. Si vous privilégiez un meilleur rendement et êtes prêt à gérer un turnover plus fréquent, la location meublée sera plus adaptée, notamment avec les avantages fiscaux offerts par le statut LMNP.

    Quelles sont les charges à anticiper pour un investissement locatif ?

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    L’investissement locatif ne se limite pas à l’achat du bien immobilier. Il implique aussi de prévoir et d’anticiper un certain nombre de charges qui viendront réduire votre rentabilité nette. Voici une liste des principales charges à prendre en compte pour une gestion sereine et efficace de votre investissement locatif.

    1. Les charges liées à l’acquisition du bien

    • Frais de notaire : ces frais représentent généralement entre 7 et 8 % du prix d’achat pour un bien ancien, et environ 2 à 3 % pour un bien neuf. Ils incluent les taxes et les honoraires du notaire.
    • Frais d’agence immobilière : si vous achetez via une agence immobilière, des frais d’agence (environ 3 à 7 % du prix de vente) doivent être pris en compte. Ces frais peuvent être à la charge de l’acheteur ou du vendeur, selon les modalités définies dans l’acte de vente.
    • Coût du crédit immobilier : il s’agit des intérêts de votre prêt immobilier. Il est important d’inclure les frais de dossier et les éventuelles assurances emprunteur dans cette catégorie. Le coût du crédit dépendra de la durée, du montant emprunté et du taux d’intérêt négocié.

    2. Les charges de copropriété (pour un bien en copropriété)

    • Charges courantes : elles incluent les frais de gestion de l’immeuble (nettoyage, entretien des parties communes, gardiennage, etc.), l’eau et parfois le chauffage collectif. Ces charges sont souvent partiellement récupérables sur le locataire, mais une partie reste à la charge du propriétaire.
    • Fonds de travaux (loi ALUR) : chaque copropriété doit constituer un fonds de travaux obligatoire afin de financer des rénovations ou des travaux de réparation des parties communes. Ce fonds représente généralement un pourcentage des charges annuelles et est à la charge du propriétaire.
    • Charges exceptionnelles : elles concernent les travaux votés en assemblée générale (ravalement de façade, réfection de la toiture, mise aux normes de l’ascenseur, etc.). Ces charges peuvent être importantes et sont à la charge exclusive du propriétaire.

    3. Les taxes et impôts

    • Taxe foncière : cette taxe est due par le propriétaire chaque année et varie en fonction de la localisation du bien. Elle peut être significative dans certaines régions. Elle doit être anticipée dans le calcul des charges annuelles.
    • Prélèvements sociaux : les revenus locatifs sont soumis aux prélèvements sociaux, actuellement à hauteur de 17,2 % en France. Ces prélèvements s’ajoutent à l’impôt sur le revenu.
    • Impôt sur les revenus fonciers : selon le régime fiscal choisi (micro-foncier ou réel), vous serez imposé sur vos revenus locatifs après abattement ou après déduction des charges. Il est important de bien choisir son régime fiscal pour optimiser la rentabilité de votre investissement.

    4. Les charges d’entretien et de gestion

    • Frais de gestion locative : si vous passez par une agence pour la gestion de votre bien, les frais de gestion locative varient généralement entre 6 et 10 % du montant des loyers perçus. Ces frais couvrent la gestion administrative (recherche de locataires, gestion des loyers, etc.).
    • Entretien courant : les petits travaux d’entretien comme la réparation de fuites, le remplacement d’équipements vétustes (chauffe-eau, radiateurs), ou encore la remise en peinture des murs sont à la charge du propriétaire. Il est conseillé de prévoir un budget annuel pour ces dépenses imprévues.
    • Assurance propriétaire non occupant (PNO) : cette assurance est obligatoire et couvre les risques auxquels vous êtes exposé en tant que propriétaire non occupant, comme les dégâts des eaux, les incendies, ou les responsabilités civiles. Elle vient compléter l’assurance du locataire.
    • Travaux de rénovation : si vous investissez dans un bien ancien, des travaux de rénovation peuvent être nécessaires pour mettre le bien aux normes ou simplement le rendre plus attractif pour la location. Ces coûts peuvent être élevés et doivent être anticipés dès l’achat.

    5. Les charges spécifiques à la location meublée

    • Renouvellement du mobilier : en location meublée, le mobilier doit être fourni en bon état et renouvelé régulièrement en cas d’usure. Les équipements comme l’électroménager, les meubles de base (lit, canapé, etc.) doivent être pris en compte dans le calcul des charges. Ce coût est cependant amortissable en régime LMNP.
    • Amortissement du mobilier : dans le cadre de la location meublée, le mobilier peut être amorti sur plusieurs années. Cela réduit les revenus locatifs imposables, mais il faut prévoir un budget pour renouveler le mobilier usé.

    6. Les charges liées à la vacance locative

    • Périodes sans locataire : pendant les périodes de vacance locative (absence de locataire), vous continuez à supporter les charges, notamment les mensualités de crédit, les charges de copropriété et la taxe foncière, sans percevoir de loyers. Il est conseillé de prévoir une marge de sécurité pour faire face à ces périodes.
    • Frais de relocation : en cas de départ d’un locataire, des frais peuvent être engagés pour rechercher un nouveau locataire (annonces, honoraires d’agence). Ces frais doivent être inclus dans votre prévisionnel de charges.

    7. Charges exceptionnelles

    • Travaux de mise aux normes : certaines réglementations imposent des mises aux normes pour les biens locatifs, notamment en matière de sécurité (électricité, gaz, accessibilité). Ces travaux, parfois coûteux, doivent être anticipés.
    • Imprévus : il est toujours prudent de prévoir une réserve pour les imprévus (fuites, dégradations, sinistres non couverts par les assurances). En général, une réserve de 10 à 15 % du budget annuel est recommandée pour couvrir ces aléas.

    Récapitulatif des charges à anticiper pour un investissement locatif :

    1. Charges liées à l’acquisition du bien : frais de notaire, frais d’agence, coût du crédit immobilier.
    2. Charges de copropriété : charges courantes, fonds de travaux, charges exceptionnelles.
    3. Taxes et impôts : taxe foncière, prélèvements sociaux, impôt sur les revenus fonciers.
    4. Charges d’entretien et de gestion : frais de gestion locative, entretien courant, assurance PNO.
    5. Charges spécifiques à la location meublée : renouvellement du mobilier, amortissement du mobilier.
    6. Charges liées à la vacance locative : périodes sans locataire, frais de relocation.
    7. Charges exceptionnelles : travaux de mise aux normes, imprévus.

    En conclusion, anticiper les charges liées à un investissement locatif est crucial pour bien calculer la rentabilité nette de votre projet. En prenant en compte l’ensemble de ces frais, vous pourrez mieux gérer vos finances et éviter les mauvaises surprises, tout en optimisant la rentabilité de votre investissement sur le long terme.

    Comment investir immobilier locatif ?

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    Investir dans l’immobilier locatif est une démarche accessible à de nombreux profils d’investisseurs, à condition de bien suivre certaines étapes. Un investissement bien préparé permet de générer des revenus complémentaires, de se constituer un patrimoine et de profiter d’avantages fiscaux. Voici les étapes clés pour réussir un investissement locatif.

    1. Définir son objectif d’investissement

    • Revenus complémentaires : si votre objectif est de percevoir des revenus locatifs réguliers pour améliorer votre situation financière, l’immobilier locatif est une option intéressante. Vous pouvez viser une rentabilité immédiate en sélectionnant un bien avec un bon rendement locatif.
    • Constitution de patrimoine : si votre objectif est de vous constituer un patrimoine durable, vous pouvez vous orienter vers des biens qui prendront de la valeur sur le long terme, notamment dans des zones en pleine expansion.
    • Avantages fiscaux : selon vos besoins fiscaux, il est possible d’opter pour des dispositifs comme la loi Pinel, le statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel), ou encore le dispositif Denormandie pour réduire vos impôts tout en investissant dans l’immobilier.

    2. Choisir le type de bien à acheter

    • Location meublée ou vide : il est important de définir si vous souhaitez investir dans une location meublée ou vide. La location meublée permet d’obtenir des loyers plus élevés et de bénéficier du régime fiscal LMNP, tandis que la location vide propose généralement des locataires plus stables.
    • Type de bien : selon vos objectifs et votre budget, vous pouvez choisir d’investir dans un studio, un appartement de plusieurs pièces, une maison, ou même un immeuble de rapport. Chaque type de bien a ses avantages : les studios et petites surfaces sont prisés dans les grandes villes et par les étudiants, tandis que les maisons peuvent attirer les familles.
    • Neuf ou ancien : investir dans le neuf permet de bénéficier de certains avantages fiscaux comme la loi Pinel, et les frais d’entretien seront moins élevés à court terme. L’ancien, quant à lui, propose souvent une meilleure rentabilité brute, mais nécessite parfois des travaux de rénovation.

    3. Bien choisir l’emplacement

    • Demande locative : pour garantir la rentabilité de votre investissement, il est essentiel d’investir dans une zone où la demande locative est forte. Privilégiez les grandes villes, les zones étudiantes, ou les villes dynamiques avec un bassin d’emploi attractif.
    • Proximité des commodités : les biens situés à proximité des transports en commun, des commerces, des écoles ou des pôles d’activité sont plus attractifs pour les locataires. Cela permet d’éviter les périodes de vacance locative et de louer rapidement.
    • Potentiel de valorisation : choisir un quartier ou une ville en pleine expansion vous permet d’investir dans des biens qui prendront de la valeur avec le temps, ce qui est un atout si vous envisagez de revendre le bien à moyen ou long terme.

    4. Financer son investissement

    • Apport personnel ou crédit à 100 % : selon votre situation financière, vous pouvez choisir d’investir avec un apport ou d’emprunter la totalité de la somme nécessaire (prêt à 100 %). Dans tous les cas, il est essentiel de négocier un crédit immobilier au meilleur taux.
    • Simulation de rentabilité : avant de vous engager, réalisez une simulation de la rentabilité locative de votre projet. Prenez en compte le loyer, les charges (taxe foncière, frais de gestion), et les mensualités du crédit pour évaluer si votre investissement sera rentable à court et à long terme.
    • Prêt immobilier : sollicitez plusieurs établissements bancaires pour obtenir le meilleur taux d’intérêt. Si vous bénéficiez de revenus stables et d’un faible taux d’endettement, il est possible d’obtenir un prêt sans apport ou à 110 % (couvrant les frais de notaire).

    5. Calculer la rentabilité locative

    • Rentabilité brute : calculez la rentabilité brute en divisant le loyer annuel par le prix d’achat du bien. Cela vous donne une première idée de la performance de l’investissement.
    • Rentabilité nette : pour un calcul plus précis, prenez en compte les charges (taxe foncière, frais de gestion, assurance, charges de copropriété). La rentabilité nette donne une meilleure idée de vos gains après déduction des coûts.
    • Cash-flow : calculez le cash-flow, c’est-à-dire le montant qu’il vous reste chaque mois après avoir payé les charges et les mensualités de crédit. Un cash-flow positif est signe que l’investissement génère des bénéfices nets chaque mois.

    6. Gérer son bien immobilier

    • Gestion locative directe : si vous disposez du temps nécessaire, vous pouvez gérer vous-même la location de votre bien. Cela implique de trouver des locataires, de gérer les loyers, et d’assurer l’entretien courant.
    • Passer par une agence de gestion : si vous souhaitez vous décharger de la gestion quotidienne, vous pouvez confier la gestion locative à une agence. Cette dernière s’occupera de la recherche des locataires, de la gestion des loyers, et des interventions en cas de problème. Les frais de gestion locative varient entre 6 et 10 % du loyer annuel.
    • Assurance loyers impayés (GLI) : il est fortement recommandé de souscrire à une assurance loyers impayés, qui vous protège en cas de défaillance des locataires. Cette assurance couvre les loyers non perçus et peut même inclure la prise en charge des dégradations locatives.

    7. Optimiser la fiscalité de votre investissement

    • Régime LMNP : si vous optez pour une location meublée, le statut LMNP permet de bénéficier d’avantages fiscaux intéressants. Vous pouvez amortir le bien et le mobilier, ce qui réduit considérablement les revenus locatifs imposables.
    • Régime micro-foncier ou réel : si vous louez un bien vide, vous pouvez choisir entre le régime micro-foncier (abattement de 30 % sur les revenus locatifs) et le régime réel, qui permet de déduire les charges réelles (travaux, frais de gestion, etc.).
    • Déduction des travaux : pour les biens anciens nécessitant des rénovations, les travaux peuvent être déduits des revenus locatifs, ce qui réduit l’imposition.

    Récapitulatif des étapes pour investir dans l’immobilier locatif :

    1. Définir son objectif d’investissement : revenus complémentaires, constitution de patrimoine, optimisation fiscale.
    2. Choisir le type de bien : location vide ou meublée, neuf ou ancien, taille et type de bien.
    3. Bien choisir l’emplacement : zones à forte demande locative, proximité des commodités, potentiel de valorisation.
    4. Financer l’investissement : apport personnel ou prêt à 100 %, simulation de rentabilité.
    5. Calculer la rentabilité locative : rentabilité brute, rentabilité nette, cash-flow.
    6. Gérer le bien : gestion directe ou via une agence, assurance loyers impayés.
    7. Optimiser la fiscalité : régime LMNP, régime micro-foncier ou réel, déduction des travaux.

    En conclusion, investir dans l’immobilier locatif demande une préparation minutieuse, que ce soit en matière de choix du bien, de financement ou de gestion. Un investissement bien étudié permet de générer des revenus complémentaires tout en optimisant la rentabilité et la fiscalité à long terme.

    Peut on habiter dans son investissement locatif ?

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    Habiter dans un bien immobilier acquis dans le cadre d’un investissement locatif est possible dans certaines conditions, mais cela dépend du type de dispositif fiscal utilisé, des objectifs de l’investissement, et des implications en termes de rentabilité et de fiscalité. Voici ce qu’il faut savoir sur la possibilité d’habiter dans son investissement locatif.

    1. Habiter dans son bien locatif : les possibilités

    • Résidence principale ou secondaire : rien n’interdit légalement d’habiter dans un bien que vous avez acquis initialement dans le but de le louer, sauf si vous avez bénéficié d’un dispositif fiscal spécifique qui impose des conditions de location. Vous pouvez, par exemple, décider de l’utiliser comme résidence principale ou secondaire après avoir arrêté la location.
    • Location partielle : vous pouvez également habiter une partie de votre investissement locatif et louer l’autre partie (comme une maison divisée en deux appartements). Cette stratégie vous permet de continuer à percevoir des loyers tout en vivant dans une partie du bien.

    2. Restrictions liées aux dispositifs fiscaux

    Certains dispositifs fiscaux imposent des conditions spécifiques pour bénéficier d’avantages fiscaux. Dans ces cas, habiter le bien peut compromettre ces avantages.

    • Loi Pinel : ce dispositif accorde une réduction d’impôt en échange de la mise en location du bien pendant une durée minimale (6, 9 ou 12 ans). Pendant cette période, il est impossible d’habiter dans le bien, car il doit être exclusivement loué à des tiers sous certaines conditions de loyers et de ressources des locataires. Si vous habitez dans le bien avant la fin de l’engagement de location, vous devrez rembourser les avantages fiscaux perçus.
    • Dispositif Denormandie : similaire à la loi Pinel, ce dispositif impose une période de location minimale dans des zones spécifiques. Vous ne pouvez pas habiter le bien pendant la durée d’engagement sous peine de perdre les avantages fiscaux.
    • Statut LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel) : sous ce régime, le bien doit être loué meublé pour bénéficier des avantages fiscaux, notamment l’amortissement des biens. Si vous décidez d’habiter le bien, vous perdrez le bénéfice du régime LMNP et devrez ajuster votre fiscalité.

    3. Transformer un investissement locatif en résidence principale

    Si vous avez terminé la période d’engagement de location imposée par un dispositif fiscal (Pinel, Denormandie, etc.), vous pouvez tout à fait habiter dans votre bien sans conséquences fiscales. Cela peut être une option intéressante si vous envisagez de vous installer dans une zone où vous avez investi ou si vous souhaitez changer de projet immobilier.

    • Exemple : après avoir loué un bien sous le dispositif Pinel pendant 9 ans, vous êtes libre de l’occuper en tant que résidence principale sans devoir restituer les avantages fiscaux obtenus.

    4. Avantages et inconvénients d’habiter dans son investissement locatif

    Avantages :

    • Changement d’usage flexible : si vous n’êtes plus satisfait de la gestion locative ou si la rentabilité ne correspond pas à vos attentes, vous pouvez habiter le bien à titre personnel sans frais supplémentaires (hors dispositifs fiscaux contraignants).
    • Valorisation du bien : dans certaines situations, habiter dans votre bien après plusieurs années de location peut être un bon moyen de profiter d’un logement que vous avez déjà optimisé et qui a peut-être pris de la valeur.

    Inconvénients :

    • Perte des avantages fiscaux : si vous habitez le bien pendant la période d’engagement locatif (notamment sous Pinel ou LMNP), vous perdrez les avantages fiscaux liés à la mise en location du bien.
    • Perte des revenus locatifs : en habitant dans votre bien, vous ne percevrez plus de loyers, ce qui affectera directement la rentabilité de votre investissement.

    5. Scénarios possibles pour habiter son bien

    Habiter après la période de location obligatoire

    • Vous avez bénéficié de la loi Pinel pendant 9 ans, vous décidez d’occuper le bien en tant que résidence principale une fois la période de location terminée. Vous ne perdez pas vos avantages fiscaux.

    Utiliser le bien comme résidence secondaire ou principale à long terme

    • Vous avez acheté un bien pour le louer à court terme (par exemple en LMNP), mais vous décidez, après quelques années, d’y vivre de façon permanente ou de l’utiliser comme résidence secondaire. Cela est tout à fait possible, mais vous sortez alors du cadre fiscal avantageux de la location.

    Louer une partie du bien et occuper l’autre

    • Vous investissez dans une maison ou un appartement divisé en plusieurs logements et décidez de vivre dans l’un d’eux tout en louant les autres. Cela vous permet de continuer à générer des revenus tout en vivant dans votre investissement.

    Récapitulatif des possibilités et restrictions pour habiter dans son investissement locatif :

    1. Résidence principale ou secondaire : possible en dehors des dispositifs fiscaux contraignants.
    2. Location partielle : possibilité d’habiter une partie du bien et louer l’autre.
    3. Restrictions liées aux dispositifs fiscaux : loi Pinel, Denormandie et LMNP imposent des périodes de location obligatoires.
    4. Transformer en résidence principale : possible après la fin de l’engagement de location sans perte d’avantages fiscaux.
    5. Avantages : flexibilité d’usage et valorisation du bien.
    6. Inconvénients : perte des avantages fiscaux et des revenus locatifs.

    En conclusion, il est tout à fait possible d’habiter dans son investissement locatif, mais il est important de respecter les règles des dispositifs fiscaux si vous avez bénéficié d’avantages. Une fois la période d’engagement terminée, vous êtes libre de transformer votre bien en résidence principale ou secondaire, tout en tenant compte de la perte potentielle des revenus locatifs.

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