Pour rénover bas carbone les 5 leviers sont très importants et des entreprises de rénovation pourront t’aider dans l’accompagnement rénovation. La matérialité, la technicité, les externalités, la tacticité, la circularité.
La tacticité : la recherche d’un juste équilibre
La tacticité est un modèle emprunté à la chimie. Adaptée pour rénover bas carbone, ce concept consiste à cibler les travaux à réaliser pour améliorer la performance tout en préservant au maximum le patrimoine, à la fois environnemental et architectural. Cette constatation vise à maximiser la valeur d’usage sur le long terme tout en minimisant le recours à des matériaux inutiles.
Voici les méthode associées pour rénover bas carbone :
- Envisager une réversibilité des usages.
- Restreindre la démolition aux parties des bâtiments dont la conservation est sévèrement limitée en raison de la solidité, de la gestion du bâtiment ou des caractéristiques de vieillissement.
- Fait correspondre la programmation et le zonage de l’espace au cahier des charges existant et non l’inverse.
- Optimisation de la valeur d’usage du bâtiment en fonction des besoins identifiés avant d’envisager des scénarios d’extension.
- Un groupe spécifique d’unités de programme dont les espaces alloués se complètent.
- Optimise les performances de la coque avec la logique du bioclimat, de la durabilité et de l’évolutivité future
- Intégration dans les opérations du principe de renouvellement différencié en réponse à l’état des produits/équipements.
- Maximiser la protection des matériaux de construction existants et prolonger facilement leur durée de vie.
La circularité : inscrire le projet dans une stratégie ambitieuse
La circularité fait référence à la capacité du projet à s’inscrire aux principes de l’économie circulaire lors d’une rénovation bas carbone. Ce levier repose principalement sur la poursuite du développement des produits et dispositifs existants. Cette démarche consiste principalement à maximiser le pourcentage de matériaux recyclés en privilégiant la réutilisation sur place ou à proximité. Elle s’intéresse ensuite aux stratégies de recyclage et de valorisation des matériaux en minimisant le degré de transformation. Enfin cette stratégie remet en cause les synergies possibles des opérations avec les acteurs locaux et les filières à organiser.
Voici les plans associés pour rénover bas carbone :
- Effectuer des diagnostics de ressources et la démolition sélective d’un inventaire ambitieux et associer des objectifs d’utilisation ultérieurs.
- L’utilisation d’éléments démontés sur place pour réinventer et utiliser ou réutiliser leurs usages d’origine.
- Réalisation d’un béton de site ou de matériaux de revêtements de sols extérieurs à partir des matériaux inertes issus de la démolition.
- Créer un centre de ressources pendant la construction afin que les matériaux enfouis et les déchets de rénovation puissent trouver une seconde vie à proximité de ton installation.
- Identification de nouvelles opérations à proximité de sites où la présence de matériaux de projet peut constituer des ressources.
- Intègre des produits issus de filières de réutilisation externes dans les couvertures fermées ou des finitions. Étendre les stratégies de réutilisation aux équipements.
- Scénarios liés à la réutilisation ou communications spécifiques pour rendre la stratégie visible et conviviale.
- Intégration des stratégies d’économie circulaire dans les politiques d’achats responsables des locataires.
La matérialité : intégrer le bon matériau, au bon endroit
La matérialité fait référence aux décisions concernant les matériaux et les nouveaux produits de construction qui sont intégrés dans le processus pour rénover bas carbone. Sa qualité est un enjeu majeur pour réduire le poids carbone des rénovations si les deux leviers précédents (tacticité et circularité) permettent de réduire significativement son volume. Dans le cadre de la protection des monuments, l’intégration harmonieuse de la matérialité et de la complémentarité avec les structures existantes, désigne un caractère fondamental, tant sur le plan architectural que technique. Le thème du maintien d’un fonctionnement satisfaisant hygrothermique est abordé dans ce levier.
Les stratégies associées pour rénover des bas carbone
- Maintien ou intègre « l’inertie thermique bas carbone » pour participer à ta stratégie de confort d’été.
- Bilan dans le cadre d’opérations artisanales locales ou traditionnelles portant sur le patrimoine.
- Sélection de matériaux biosourcés, géosourcés ou recyclés pour de nouveaux produits de construction.
- Évaluation des propriétés de régulation hygrothermique intéressantes de certains matériaux bas carbone.
- Intègre des méthodes de construction légères dans des structures en coque ou des extensions pour tirer parti de la capacité portante des bâtiments existants.
- Visibilité et simplicité des matériaux utilisés.
- Intégration de normes bas carbone pour les produits et matériaux liés au mobilier et à la décoration intérieure.
Préservation des qualités hygrothermiques
Le patrimoine ancien possède également des caractéristiques valorisées en termes de confort hygrothermique. Accès inertiel pour permettre la stabilité de la température, parois ventilées pour assurer le transfert d’humidité, etc. Ces propriétés sont obtenues en préconisant l’utilisation de matériaux d’origine biologique et géographique tels que la terre crue, le béton de chanvre, la paille et la pierre. Traitement différencié des ambiances, des espaces qui se rapproche au plus près des besoins, confort des occupants.
- Regroupement des espaces ayant des besoins similaires pour permettre la consolidation des équipements et éviter la duplication des systèmes.
- Intégrer des stratégies de différenciation technologique dans les opérations en examinant les besoins et les rapports coûts-avantages.
- Sélection de systèmes de chauffage et de refroidissement pour limiter les émissions pendant le fonctionnement.
- Utilise des systèmes et des technologies avec des poids de carbone connus et contrôlés.
- Intégration de critères environnementaux dans le choix de l’utilisation des systèmes numériques.
- Utilisation du matériel d’occasion ou remis à neuf en fonction des opportunités offertes par ce marché en développement.
Les externalités : maximiser la réduction d’émissions
Les leviers d’externalité jettent un doute sur le potentiel des activités de réhabilitation à avoir un impact environnemental positif sur la zone d’accueil. Les émissions de CO2 sont évitées ou compensées à proximité immédiate du projet de rénover bas carbone. Cette approche vise à élargir le champ de la recherche au-delà des frontières établies. Elle nécessite une synergie avec les voisins, la logique urbaine du bassin et la fourniture de services qui contribuent à réduire les émissions voire à augmenter les externalités positives sur l’environnement naturel ou urbain proche. Voici les tactiques proposées pour rénover bas carbone :
- Réalisation d’aménagements intérieurs et extérieurs qui contribuent à la promotion d’une mobilité décarbonée pour les habitants du quartier.
- Création d’une entreprise de services qui réduit le déplacement automobile et contribue à la « ville quart d’heure ».
- Mise en place de services urbains contribuant à réduire les émissions : écosystèmes alimentaires locaux, centres de ressources, mobilité zéro carbone accessibles aux personnes extérieures.
- Mutualisation d’espaces ou d’équipements en synergie avec les riverains.
- Mise à dispositions d’installations pour des événements avec temps d’occupation supplémentaire.
- Atteindre la séquestration du carbone qui contribue localement, à des effets bénéfiques tels que l’atténuation de la chaleur et la restauration de l’environnement naturel.
- Production d’un excédent d’énergie pouvant être consommé par les bâtiments voisins.
La technicité : choisir les systèmes techniques avec discernement
La technicité est un outil particulièrement intéressant pour réduire les émissions des systèmes techniques. En effet, l’impact des propriétés techniques sur le CO2 est particulièrement important pour rénover bas carbone. L’approche consiste à trouver le juste équilibre entre trois composantes :
- Une approche « low-tech ». Il vise à défier les besoins technologiques réels et à développer des solutions qui ne sont pas complexes ou gourmandes en ressources.
- La réduction des émissions en fonctionnement, rendue possible par le choix conscient du système.
- Niveau de confort adéquat pour les résidents.
Voici les manoeuvres associées pour rénover des bas carbone :
- Traitement différencié des ambiances, des espaces qui se rapproche au plus près des besoins, confort des occupants.
- Regroupement des espaces ayant des besoins similaires pour permettre la consolidation des équipements et éviter la duplication des systèmes.
- Intégrer des stratégies de différenciation technologique dans les opérations en examinant les besoins et les rapports coûts-avantages.
- Sélection de systèmes de chauffage et de refroidissement pour limiter les émissions pendant le fonctionnement.
- Utilise des systèmes et des technologies avec des poids de carbone connus et contrôlés.
- Intégration de critères environnementaux dans le choix de l’utilisation des systèmes numériques.
- Utilisation du matériel d’occasion ou remis à neuf en fonction des opportunités offertes par ce marché en développement.