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Concevoir sa véranda : tous les aspects à connaître avant de se lancer

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Les beaux jours arrivent, avec cela le soleil mais il reste tout de même trop de vent et d’averses pour que tu puisses pleinement te poser dehors pour profiter des températures du printemps. Concevoir sa véranda est une très bonne idée ! Ce type d’extension de maison permet à la fois de se poser au soleil et en même temps de se protéger des intempéries. Cependant tu voudrais en apprendre plus sur les méthodes d’entretien d’une véranda, sur les types de véranda à concevoir, sur les prix du marché.

Pavillon

Sommaire

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1. Concevoir sa véranda : Les matériaux de construction

Véranda

Le bois :

Le bois offre un esthétisme naturel qui respecte l’environnement mais il représente une faible part du marché. C’est un bon isolant mais seulement quelques types d’essence de bois offrent une durabilité et une stabilité à toute épreuve. Il y a par exemple le teck ou le red cedar. Le prix varie en fonction de l’essence de bois et du type de véranda que tu veux concevoir. En effet, il existe des vérandas en kit, en mélange de bois et d’aluminium et du sur-mesure.

La véranda sur-mesure est spécialement conçue pour ta maison. (entre 1200€ et 2800€ le m2). La véranda en kit préconçu est de taille standardisée, cela veut dire que cela ne prendra pas en compte la particularité de votre maison. Évite-le si ta maison est de configuration atypique. Le kit sur-mesure possède des tailles standardisées mais celles-ci peuvent  être adaptées à votre logement (entre 250 € par m² et 750 € par m²). Enfin la véranda en bois et aluminium coûte entre 600 et 2500€ par m2.

Une extension de maison avec une véranda non séparée de l’habitat existant

L’aluminium :

C’est le matériau le plus populaire du marché des vérandas. Il possède nombre de qualités comme le fait d’être solide et léger. Il supporte les intempéries, la pluie, la chaleur et isole très bien les températures. En revanche, c’est un conducteur d’énergie très puissant mais les constructeurs proposent des mesures de sécurité avec des ruptures de pont thermique. Disponible en de nombreuses couleurs, les amateurs de design et de personnalisation seront ravis. Par contre, l’aluminium est un matériau représentant la modernité, ainsi il sera difficile à associer à de vieux bâtiments.

L’acier :

Un matériau historique des vérandas, utilisé depuis le début du XXème siècle. Il est très malléable ainsi on peut créer des designs originaux. L’acier possède une bonne résistance thermique et une résistance mécanique plus élevée que l’aluminium et le bois. Cependant, il a le défaut de rouiller, c’est pourquoi il fut abandonné un certain temps avant l’apparition récente de traitements pour le rendre moins vulnérable au mauvais temps. En effet, le processus de métallisation et celui du sablage le renforce. De plus, il existe aussi des peintures permettant de protéger la structure (Époxy et Polyuréthane). Le prix pour concevoir sa véranda est entre 1000 et 5000€ le m2.

Le PVC :

Solution la plus économique avec le bois, le PVC représente une faible part du marché avec seulement 2% du total des ventes.
Une bonne résistance et une isolation importante lui permettent de rester un choix envisageable. Le PVC ne conduit ni le froid ni le chaud.
Cependant ce type de véranda est vendu en kit à petit prix car le PVC dure moins longtemps que les autres matières.
Le prix est de 600 à 1100 € par m2 ajouté à cela 700 à 1000€ d’installation.

2. Les forme de véranda

Il existe de multiples formes de vérandas, chacune ayant ses propres particularités.

La nuit

La forme en diamant :

La forme diamant forme rectangulaire avec des coins arrondis, elle possède une toiture droite centrale. Concevoir ce type de véranda peut être une bonne idée si tu souhaites ne pas cacher le toit de ton logement.

La forme traditionnelle :

Défini par sa forme rectangulaire avec un toit en pente simple, le style traditionnel est un type classique de véranda. Chaque entreprise de rénovation peut choisir le nom et créer de nouvelles formes de vérandas. Cependant les formes traditionnelles, en diamant, victoriennes sont des modèles assez classiques et populaires. Il existe d’autres types de vérandas alors prend bien le temps de regarder ce que tu souhaites vraiment faire !

La forme victorienne :

Le style victorien est un genre arrondi  et allongé de véranda dont les côtés se rejoignent au sommet afin de former une ligne. Cette forme de véranda est composée d’une partie rayonnante souvent présente à l’avant de l’architecture. Il y a également une zone de double pente à 4 pans coupés procurant un aspect très anglais à la structure. Ce style est typique d’Angleterre.

3. Les prérequis

Véranda

Le terrain

Concevoir sa véranda nécessite de prendre en compte le terrain. Avant de commencer les travaux d’extension de ta maison, tu devrais te renseigner pour savoir si ton terrain est bien adéquat. Les constructeurs de vérandas pourront t’aider à savoir si ton terrain a besoin d’un aménagement spécifique ou non. En règle générale, le terrassement et les travaux de nivellement sont les deux types d’opérations les plus  sollicitées. Parfois, la création de tranchées doit être réalisée pour amener l’eau, l’électricité et tout autre type d’énergie dans ta véranda. 

L’exposition

Tu dois aussi définir l’orientation de ta future véranda, en effet, si tu choisis de concevoir une véranda alors que tu es du nord de la France, il vaut mieux la diriger vers le sud puisque le soleil y sera plus présent. A l’inverse, pour les régions du Sud de la France, il est plus utile de placer cette extension de maison vers l’Est  ou le Sud-Est car ce sont des zones ensoleillées. Tu garderas une meilleure température et la véranda évitera la surexposition puisqu’elle recevra la lumière seulement le matin. La véranda profite du soleil le matin et non toute la journée et évite ainsi la surchauffe de la pièce. Enfin, tu peux aussi placer ta véranda au nord pour éviter un ensoleillement direct. Idéal pour l’été, si tu décides d’exposer ta véranda à l’Ouest, tu profiteras du soleil l’après-midi.  Enfin, en fonction de la complexité et de la surface concernée, tu peux compter jusqu’à environ 50 000 euros de travaux de préparation.

Concevoir sa véranda en respectant les règles d’urbanisme

Ceci concerne tes obligations légales au sujet de tes travaux de construction de véranda. Tout d’abord, tu dois connaître ton coefficient d’emprise au sol (CES), pour cela il suffit de diviser la quantité de sol occupée par un bâtiment par la surface de la parcelle. De plus, tu peux aussi te renseigner au sujet du Plan Local d’Urbanisme (PLU). C’est important de connaître les règles appliquées pour la construction dans ta localité. En règle générale, pour connaître tes possibilités d’extension de maison tu devras, en fonction de la taille en mètres carrés de la surface de ta véranda, demander une autorisation administrative.

Concevoir sa véranda : la taille du projet

Si tu veux construire une véranda de moins de 20m2, il faut que tu fasses une déclaration de travaux. Dans le cas où tu souhaiterais concevoir une véranda de plus de 20m2, il faut que tu obtiennes un permis de construire. La demande de permis de construire se fait avec  des dossiers techniques concernant les plans de la structure et toutes les mesures. Cela peut être difficile à réaliser pour un particulier, si tu as besoin d’aide tu peux demander à un architecte d’intérieur de le réaliser pour toi. Cependant, en dessous de 170m2, tu n’es pas obligé de le faire.

Plein de billet d'euros.

Les prix et les taxes

Le prix se fait en fonction du matériau choisi (bois, PVC, fer, acier..) et se superficie (-20m2 ou +20m2). Si tu utilises le bois, cela te reviendra moins cher, tu dois compter entre 800 et 1700€ le m2. Le PVC est un matériau qui coûte en moyenne 1000 euros le m². Une véranda en aluminium a un coût plus élevé, de 1000 à 2500 euros le m² en moyenne. Enfin, les prix d’une véranda en fer forgé ou en acier, solution haut de gamme, varient de 2000 à 2500 euros le m² en moyenne.

Renseigne-toi auprès de ta mairie pour connaître les taxes auxquelles tu es soumis :taxe locale d’équipement (TLE), taxe départementale des espaces naturels sensibles (TDENS), taxe pour le financement des Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (TDCAUE).